l’hypersexualisation


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WOW! Je sais, je vous assomme avec un grand mot à 100$, Mais c’est une problématique très présente dans la société d’aujourd’hui.

Petite définition du concept pour commencer :

Usage excessif de stratégies axées sur le corps dans le but de séduire (Richard-Bessette, 2006).

L’hypersexualisation du corps se manifeste par:

▪                une tenue vestimentaire qui met en évidence des parties du corps (décolleté, gilet-bedaine, pantalon taille basse, chandail moulant, etc.);

▪                des accessoires et des produits qui accentuent de façon importante certains traits et cachent « les défauts » (maquillage, bijoux, talons hauts, ongles en acrylique, coloration des cheveux, soutien-gorge à bonnets rembourrés, etc.);

▪                des transformations du corps qui ont pour but la mise en évidence de caractéristiques ou signaux sexuels (épilation des poils du corps et des organes génitaux, musculation importante des bras et des fesses, etc.).

▪                des interventions chirurgicales qui transforment le corps en « objet artificiel »: seins en silicone, lèvres gonflées au collagène.

▪                des postures exagérées du corps qui envoient le signal d’une disponibilité sexuelle: bomber les seins, ouvrir la bouche, se déhancher, etc.

▪                des comportements sexuels axés sur la génitalité et le plaisir de l’autre (Richard-Bessette, 2006)

Pour l’APA, la sexualisation du corps se manifeste quand:

▪                On définit la personne seulement par son sex appeal ou son comportement sexuel, excluant les autres caractéristiques de l’individu.

▪                On s’en tient à l’idée que ce qui est physiquement attirant est ce qui est défini comme « sexy ».

▪                La personne est présentée comme un objet sexuel: objet à utiliser et non une personne capable de faire des choix, d’agir de façon indépendante.

▪                La sexualité est imposée de façon inappropriée à une personne. (APA, 2007)

_____________

Je l’ai vu du temps ou j’ai été animatrice en maison de jeunes et un ami à moi l’a subit en pleine intervention comme travailleur social.

Une jeune fille de la maison des jeunes pendant les partys, se désabillait et dansait sur les tables!! 14-16 ans!! Chanceuse, ses amis la respecte, c’est eu qui l’on mener à l’écart en la couvrant d’une couverture un soir.

Le pire je pense c’est ce qui m’a été raconté sur une rencontre. Un ami travailleur social a été confronté à la problématique d’une façon assez soudaine, ils on même du adapter la méthode d’intervention avec ces jeunes filles. Elle s’appellent les « chik’s » (pardonnez l’orthographe). Leur mantalité, c’est que leur estime et leur valeur comme personne face au autre passe par leur corps. Résultat, une fille a montré ses seins en plein milieux d’une rencontre, sans raison apparente. Elle voulait gagner l’intervenant.

Ici, on parle d’adolescentes. Dans d’autre textes, j’ai traité du respect. Celui de soi et des autres. Si on commence sa vie en basant notre valeur et notre estime sur une image ou un coté objet, c’est que d’une certaine façon, on laisse les autres déterminer notre valeur. Ces jeunes filles sont fragile et d’une certaine façon ne sont personne. Je suis certaine qu’elle ne savent pas qui elle sont, sauf leur corps. Qui au fond n’est que l’enveloppe.

Le pire, c’est que cela peu perdurer. Je l’ai vu dans les bars, dans la dernière semaine!!

Les bars, vous me direz surement que ça s’y prête. Mais, moi voir une fille qui danse, dans l’espoir uniquement de faire baver, ramper ou bander, ouff! Si je vous dis qu’elle répondait à la plus part des critères nommé plus haut! Oui, on souhaite toute faire tourner les têtes, attirer les regards, même moi ça me flatte. Mais dans l’ensemble nous avons toutes de la classe. On se garde une certaine retenue. On va jaser aussi…  Mais ce que j’ai vu c’était plus que ça. En fait c’était moins … puisque c’était vide. Vide d’amour de soi.

Ouvrez vos yeux, Si vous avez des enfants, éduquez les sur l’estime pour ce qu’ils sont à l’intérieur. Dite leur qu’une fille, une femme, c’est beaucoup plus qu’un corps. c’est une personne avec une tête.

Et le plus important, toutes pratique sexuel doit être fait dans le respect de soi et de l’autre. C’est quelque chose qui doit être épanouissant pas une mesure de notre valeur!

Voici quelque liens:

Le gouvernement du Canada soutient un projet de lutte contre l’hypersexualisation des adolescentes à Matane

Sophie Sexologue( pour vos ado)

 

La parole aux filles

Québec Ranking

16 réflexions au sujet de « l’hypersexualisation »

  1. Oh L’hyper-sexualisation chez les jeunes ! Vaste sujet, et ton article a très bien décrit le coté incroyable et souvent grotesque de la chose …
    Là, je sais bien que je ne prêche pas forcément pour ma paroisse, mais …en quelques sortes en faire trop fait souvent plus peur que ne pas en faire assez ….
    Je parlais justement de ce sujet a ma plus jeune fille, Sofia, qui, vous pensez bien, en pleine préadolescence, est soumise a toutes sortes d’images de se que l’on montre comme  » sexualité » .
    De plus, elle me voit souvent nue, ou en lingerie, puisque plusieurs de mes photos sont a sa vue …je me suis d’ailleurs souvent pauser la question comment aborder le sujet sans paraitre prétentieuse ou,  » Fais ce que je dis, mais surtout pas ce que j’ai fait  » …
    Nous avons donc discuté une bonne heure en commençant pas comment elle percevait le fait de voir sa mère dans des pauses suggestives, si elle avait honte, si elle éprouvait du chagrin, enfin toutes sortes de question dont forcément je voulais avoir la réponse.
    Pour elle, c’est simplement un métier, et on ne peut pas faire autrement quand  » on a commencé comme moi » , elle me voit prendre du plaisir dans mon travail, et n’a jamais eut honte de moi…au contraire, elle voit que Lady Gaga et Katy Perry qui me répondent sur Myspace, elle rencontre souvent des personnes qui l’intéresse, et donne a ses amies des pass pour certains concerts…c’est un peu comme être la fille d’une vieille Dita Von Teese ….
    Mais elle m’a avoué aussi que les excès de certaines de ses amies lui faisait très peur . A Vancouver, ou j’habite une bonne partie de l’année, j’ai donc invité ses amies pour un party …je les ai vu arrivé, et j’ai observé leur attitude, et surtout leur réaction .
    Certaines, pour leur age était très, trop sexy …alors je les ai réunit, je leur ai expliqué ce que je faisais, et leur ai dit ceci …
    Les personnes vous jugent, quoique vous fassiez par votre façon de parler, votre apparence, votre gestuel et vos manières . Vous avez vu ce que je fais dans la vie et pourtant, pas une seule seconde je n’ai essayé d’attirer votre attention, pas plus que celle des vos parents, ..et pour cause, je sais exactement quoi faire pour le faire, et souvent un simple regard et plus séduisant qu’une paire de seins …parce que la personne qui sera intéressante pour vous sera celle qui saura vous découvrir pour ce que vous êtes, et non celle que vous voulez être.
    Les teasing est une chose, mais assumer les conséquence de ce geste en est une autre, et souvent bien plus dure a prendre….
    Donc vous voulez être vue, reconnue, admirées …commencez par vous bâtir un solide avenir professionnel, et le reste va paraitre aux autres beaucoup plus séduisant …

    Lots of kisses xoxo

    1. Merci pour ce commentaire Somona. J’ai un grand respect pour toi et Cindy, vous êtes des modèles pour moi. Car je sais que vous êtes plus qu’une image. Ton commentaire vient montrer qu’il y a bien plus que l’image. J’espère qu’il aidera la réflexion des gens! Lots of kiss and Take care!!

  2. Bonsoir,

    Je travaille sur les lignes d’écoute en tant que psychothérapeute depuis 10 ans et j’ai trouvé le constat de genevieve Labadie très intéressant et véridique. je reçois des appels de jeunes de partout au Québec et oui c’est très triste cette réalité mais il y a une grosse partie du travail qui pourrait etre fait au niveau de l’éducation et surtout celle des filles. Il faut que les jeunes filles apprennent qu’elles sont fortes et qu’elles n’ont pas besoin de s’exiber de cette manière car c’est du vent, du vide intérieur qui n’aboutira jamais à rien. A mon humble avis la vie sur la terre sans les femmes seraient sans aucun doute très plate et sans vie. Nous les femmes sommes des mères, des enseignantes et il faut jamais l’oublier. Je suis si fière d’être une femme car ma mère me disait toujours tu es capable, tu es intelligente et tu feras ce que tu voudras si tu le veux bien….voilà je suis psy et j’adore mon travail et j’essaie du mieux que je le peux d’aider des jeunes femmes à cheminer dans la bonne direction, celle du respect de leur ame….merci genevieve pour tes merveilleux textes….en te lisant, nous pouvons sentir ton authenticité en tant que femme et aussi ta grande empathie envers les gens….bravo

    1. Merci à toi Marie, de confirmer que cette problématique existe encore aujourd’hui. mon passage en maison de jeunes date de 1998-99. J’étais mon même sur la fin de l’adolescence ( j’avais 17 ans en mai 98). Et le vécu de mon ami lui date de 2001.

  3. J’ai adoré te lire Geneviève. Et je suis parfaitement en accord avec Somona. Là je commence à avoir les yeux dans le même trou, mais je prend le temps de te dire que je suis de l’avis de Somona. Le tout ce joue dans la façon dont on éduque les enfants face à la sexualité et à l’hypersexualisation. Porter du maquillage à 12-13-14-15 ans c’est normal, ça vient du désire de la coquetterie, de plaire, de camoufler ses petites imperfections, mais de là à montrer ses seins (bourrés sont soutient gorge… qui ne l’a pas fait au moins une fois) c’est là qui faudrait qu’on enseigne aux jeunes filles que oui un décolleté c’est bien, mais pas s’il est jusqu’au nombril. Que sexy est aussi un attitude et que dans toutes bonnes choses il ne faut pas en abuser. Bref je commence à divaguer, ce sont les sinus bouchés…

    Bisous Bella,
    Je t’écris un commentaire plus cohérent demain matin…
    Josy -xxx-

  4. Merci beau Geneviève et Josy 🙂 …
    Figurez vous que j’ai reparti le thème de discussion avec ma fille sur la base de ton billet …
    Et il y a un point que j’ai omis de préciser, la publicité, les médias et comment nous véhiculons l’image de la beauté a travers leur aspect le plus mondain .
    C’est vrai si je me réfère a Lady Gaga, passer inaperçu ne rend pas populaire, et ..on imagine beaucoup de stars dans des tenus extravagantes rouler sur Hollywood boulevard saluant leu public…mais en fait , non . La réalité est tout autre, dès que l’on fait le commerce de son image, a plus ou moins grande échelle, on ne sort pratiquement jamais, on protège son image de façon a ce qu’elle ne soit pas dégradée, on est très rarement pris en photos, et encore moins vu dans des endroits qui pourraient laisser croire des choses qui ne sont pas .
    Il n’y a donc, mesdemoiselles, aucune chance de tomber sur Paris ou Madonna dans une boite de nuit, même très huppée, a part si elles ont réservé la place ce qui vous exclut de toutes les façons 😉 Chaque tenue portée et chaque mode vestimentaire est un business, et ce que va porter demain Katty Perry sera, et les médias le savent, sur le dos de toutes les ados le sur lendemain…donc en agissant comme ces personnes ( se frencher entre filles sans être pourtant lesbiennes, montrer ses seins nues, attirer le regard d’une façon provocante et incitatrice ..) vous servez les intérêts du directeur de marketing de ses personnes …sans rien toucher pour et en vous laissant tester le terrain !

    Lots of kisses and have a great Sunday ! oxoxo

    1. Je pense aussi à black eyed pees, Leur chanson i got a feeling. C’est le genre de clip qui encourage, le sexe la drogue… et la débauche. Je crois qu’à la base, l’encadrement est manquant!! ( Via @TVQC)

  5. Très intéressant Geneviève,

    J’ai moi aussi travaillé en maison de jeunes au début des années 90. La tendance à l’hypersexualisation commençait déjà.

    Nous avons eu à aider quelques adolescentes qui ont regretté certains choix et certains gestes.

    Il est normal de chercher à plaire. Cela fait partie de la nature humaine. La façon dont on s’y prend change selon les époques et les cultures. Dans notre culture occidentale, le corps et sa sexualité sont mis à l’avant-plan.

    Jusqu’où une personne doit aller pour séduire tout en restant respectable?

    Je suis tombé sur une présentation intéressante il y quelques mois qui tente de définir la ligne entre « Sexy » et « Slotty ». Je l’avais mis à la disposition de tous sur mon blogue (la présentation est en anglais).

    http://presentability.com/2009/08/11/teenage-presentability-am-i-sexy-or/

    Plusieurs jeunes auraient intérêt à jeter un oeil à cette présentation. Cela pourrait les aider dans certains choix……plusieurs moins jeunes aussi.

    Denis François Gravel
    PRESENTability.com

  6. Sérieux tu fais réfléchie avec la réalité de ton texte!!! J’ai 2 belles soeurs, 13 et 15 ans…. Dommage qu’à 15 ans elle soit si fière de déjà connaitre les relations sexuelles avec un hommes, une femme ainsi que le gang bang… Je trouves cela vraiment triste… Pius celle de 12 ans, on lui fait le compliment qu’elle est jolie, elle se sort les seins avec de beaux yeux mielleux pour dire merci…. Chose certaine est que je vais imprimer ce texte pour le laissé trainer, comme cela, elles le liront…. Merci Geneviève pour tes textes xxx

  7. Bonjour,

    Je trouve vos échanges fort intéressants. Par contre, je crois qu’il faut éviter de tomber dans les généralisations.
    Une étude réalisée par une équipe de recherche au département de sexologie de l’UQAM questionnait certains éléments décriés en lien avec l’hypersexualisation il y a quelques mois. http://www.cyberpresse.ca/vivre/sexe/200911/12/01-921217-sexualite-des-ados-moins-debridee-quon-pense.php

    Notamment, l’équipe de recherche nous informait que l’âge de la première relation sexuelle n’a pas changé dans les dernières années. Contrairement à ce que l’on croit, la moyenne d’âge de la première relation sexuelle est vers l’âge de 18 ans, soit l’été entre la première et la deuxième année de cégep. Lorsque j’étais au cégep, il y a 10 ans, on parlait du même âge. Il est vrai que des ados ont des relations sexuelles tôt, mais ce n’est pas la majorité, loin de là. On en parle tout simplement plus.

    Une des problématiques, c’est que dans les 15 dernières années, l’accès à l’information a considérablement augmenté grâce au Web. Sur Internet, on trouve de l’information très pertinente en lien avec la sexualité, mais aussi des millions d’images pornographiques. Cette réalité n’existait pas il y a 20 ans! Si nos parents ou nos grands frères n’achetaient pas de playboy, on ne voyait pas d’images pornographiques! Par contre, il n’y avait pas davantage d’éducation à la sexualité! Y a-t-il déjà eu un réel programme d’éducation à la sexualité offert à la population? À mon sens non. Mais aujourd’hui, l’information de toute sorte est accessible en un seul clique et tout le monde panique!

    Il est vrai par contre qu’il y a une augmentation impressionnante des activités sociales sexualisées pour tenter d’adhérer à un groupe ou d’être considéré comme « cool »: https://depot.erudit.org/bitstream/002355dd/1/ASS_Lavoie__ACFAS%205mai%2008.pdf
    Tout ça est accompagnée d’une sexualisation de l’espace publique et d’une pornographisation des images présentées dans les médias sans un contre-message fort qui serait suffisamment compétitif à ce bombardement d’images érotiques.

    Aussi, la notion de beauté est maintenant très associée au fait d’être « sexy »; pour être belle, il faut être sexy.

    Et finalement, pour être cool, il faut être ouvert. Et pour être ouvert, il faut être prêt à tout essayer, sinon, on est considéré comme coincé.

    La libération sexuelle des années 70 a donnée aux femmes la possibilité de prendre le pouvoir sur leur vie sexuelle. La liberté était celle de dire oui. Le défi aujourd’hui, en 2010, est d’avoir la liberté de dire « non » sans se faire juger. Et quand on est à l’adolescence, pour dire « non » au message ambiant, il faut avoir une solide personnalité, une grande confiance en soi et assumer le fait d’aller à contre-sens, ce qui est loin d’être la définition de l’adolescent(e) type! 🙂

    Pour être en mesure de faire des choix libres et éclairés en lien avec la sexualité, il faut avoir accès à l’information, mais pour l’instant, il est parfois difficile de savoir quelle information est pertinente et quelles sont celles qui ne le sont pas.

    Je crois qu’il faut éviter de porter un jugement sur les jeunes filles qui adoptent des comportements hypersexualisés. Celles-ci répondent à ce que la norme sociale lui propose de faire. À mon sens, une façon de contrer l’hypersexualisation est de faire de l’éducation à la sexualité auprès des filles ET des garçons, car eux aussi reçoivent le même message sur ce que devraient être les femmes. L’éducation à la sexualité, c’est l’éducation aux valeurs, c’est un moment pour réfléchir à propos de la sexualité et se donner le droit de mettre des limites! Car avant d’être capable de se faire respecter, il faut d’abord se respecter soi-même et croire que nous avons une réelle valeur.

    Voilà!

    🙂

    1. WOW!! merci d’avoir ajouté ses connaissances. Je crois que tout dépendant des milieux ou on évolue les exemples sont plus ou moins présent.

      Dans mon texte sur le respect, je parlais du cours de formation personnelle et social. Maintenant, tout le monde est responsable de cette partie de l’éducation, et bien sur tous se fie au autre, donc elle n’existe plus!

      Pour ce qui est d’éduquer autant les filles que les garçons, dans ma tête c’était sous entendu.

      Merci encore pour ces quelque mise à jours!! c’est grandement apprécié!

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